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Faites confiance à votre professeur !
De toute façon, certains élèves viennent passer l’oral de l’ÉAF avec leur manuel scolaire, et non avec des photocopies.
À la suite de ces textes figurent des questions, et on trouve aussi des biographies, fiches, etc. !
Si vous avez vraiment un doute vous pouvez toujours vous présenter avec un exemplaire du texte sans rien d’autre dessus, ni questions ni rien ou montrer votre texte à l’examinateur...
Dans vos œuvres intégrales je conseille à mes élèves de coller quelques
post’it colorés comme repères (une couleur un thème...). Mais alors, il faudra montrer votre livre à l’examinateur avant d’aller préparer votre intervention :il peut vous demander de les retirer.
Attention, je vous rappelle que les documents (livres et textes en deux exemplaires: un pour lui, un pour l’élève) doivent être vierges de toute trace écrite personnelle... Certaines éditions trop commentées sont même à déconseiller ce jour-là : votre examinateur vous dira s’il souhaite ou non de tels documents..Il faut vous préparer à un refus (légitime : on ne doit jamais penser que vous vouliez tricher) !
Sachez que vous devez vous présenter aux épreuves orales et écrites SANS vos fiches, notes, cours... (profils, corrigés de devoirs, annotations dans vos œuvres ou sur vos photocopies, ordinateurs portables, internet, téléphones mobiles, fax, pompes, parents, amis - petit ou grand - profs etc. sont tout aussi déconseillés.
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On s’attend au pire ! Un "commentaire organisé" à l’oral, doit tenir 10 mn, pas moins, pas plus !
Il est trop tard le jour J : il fallait s’entraîner à mieux faire. Et pas de remplissage : il faut du sérieux !
L’oral se déroule en deux temps : 10 mn gérées par le seul candidat, 10 mn gérées par l’examinateur.
J’ai l’habitude d’entraîner mes élèves en disant "7 mn = 7/20 (si le contenu est intelligent), 5mn = 5/20" (si le contenu est intelligent). Cela est faux dans la réalité mais c’est un indicateur comme un autre !
Tu dois défendre ton explication durant 10 mn : ton évaluation (note) en dépend sérieusement…
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L’enseignant-examinateur te reçoit à son bureau ; il connaît ton "descriptif des lectures et activités" (ce que vous appelez la "liste") pour l’avoir analysé et avoir préparé des problématiques pour chaque candidat, il vérifiera sans doute ton identité puis te donnera une question (écrite sur un bordereau) que tu iras préparer en 30 mn au fond de la classe, pendant qu’un autre élève sera interrogé.
À ton tour, tu auras 12 mn (temps géré par l’élève) pour présenter ton explication linéaire, puis 8 mn d’entretien sur le livre choisi Cela doit se faire sous la forme d’un dialogue riche et dense entretenu par l’enseignant.
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NON, tu dois maîtriser l’ensemble des textes réunis dans ton "descriptif des lectures et activités" (ce que vous appelez la "liste"), sans exception et être même capable d’improviser l’analyse d’un texte non étudié en classe dans le cadre d’une œuvre intégrale abordée en lecture analytique.
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OUI, c’est une (grave) faute de communication : tu donnes un a priori négatif sur (toi et sur) le travail qui va suivre ! Toute erreur prendra encore plus de relief… On le saura bien assez tôt si tu t’en sors mal ! De plus si tune préviens pas, toutes les erreurs ne s’entendront peut-être pas !
Sache que le texte n’a pas à te plaire ! Tu dois montrer (et seras jugé sur) tes compétences : tu sais l’aborder, tu sais réagir, tu sais parler et répondre à un jeu de questions...
Si tu as été "nul", on l’a découvert ensemble bien assez tôt !
Mettez en avant vos qualités plutôt que vos défauts ?OUI, c’est une (grave) faute de communication : tu donnes un a priori négatif sur (toi et sur) le travail qui va suivre ! Toute erreur prendra encore plus de relief… On le saura bien assez tôt si tu t’en sors mal ! De plus si tune préviens pas, toutes les erreurs ne s’entendront peut-être pas !
Sache que le texte n’a pas à te plaire ! Tu dois montrer (et tu seras jugé sur) tes compétences : tu sais l’aborder, tu sais réagir, tu sais parler et répondre à un jeu de questions...
Si tu as été "nul", on l’a découvert ensemble bien assez tôt !
Mettez en avant vos qualités plutôt que vos défauts !
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Personne ne peut contraindre un enseignant à modifier sa note ! Et il ne doit en aucun cas la communiquer au candidat, d’autant qu’elle peut être modifiée en commission harmonisation. Attention,que ton comportement (légalement) n’entre pas dans la définition de la "corruption active" ("action ou propos tendant à obtenir malhonnêtement un avantage ou un droit".).
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Le brouillon est fourni. À tout hasard,vous pouvez toujours prendre avec vous quelques feuilles blanches, au cas où,mais durant les épreuves, on vous le fournit.
Mais je te rappelle que tu dois avoir avec toi : ton "
descriptif des lectures et activités" (ce que l’on appelle encore parfois la "liste"), tes œuvres intégrales en deux exemplaires, l’ensemble de tes textes travaillés en lecture analytique (s’ils sont issus de ton manuel scolaire, tu dois également avoir ton manuel en deux exemplaires)...
(Tu peux
consulter le Bulletin Officiel de l’éducation nationale pour plus de détails.)
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Tu dois briller ! Donc affirmer tout ce dont tu es sûr, montrer ton savoir, ton sens de la communication et de la mesure. Il est dommage de garder une remarque pour "plus tard" (tu risques de l’oublier ensuite) : tu dois être ordonné, précis et sincère dans toutes tes réponses.
Surtout n’oublie pas de répondre à (aux) la question(s) posée(s) avec ordre et précision !
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L'analyse du texte est sur 10 points et l'entretien sur 10 points.
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Tu dois lui fournir un second livre (emprunté à un camarade, et sans annotations !) : attention, tu peux être interrogée sur un texte hors ceux préparés en classe (vous dites "hors liste" - voir cette question) et, de plus, cela te permet de montrer combien tu sais circuler dans ton œuvre à la recherche (rapide) de telle ou telle citation pour justifier ton argumentation.
En revanche, pendant le temps de préparation, rien ne t’interdit de préférer travailler sur une photocopie afin d’y noter tes remarques, surligner des passages etc. Mais, attention ! présente alors à l’examinateur cette photocopie (vierge de toute trace de travail personnel) avant d’aller préparer ton texte (que l’on ne puisse pas t’accuser d’avoir triché). Tu as bien compris que cela ne te dispense pas d’avoir à disposition tes deux œuvres complètes, en plus, pour l’entretien.
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Non, tu dois maîtriser l’ensemble des "objets d’étude" avec leurs contenus : œuvre intégrale (tout le texte), les textes des groupements et les "savoirs culturels" qui vont avec (!) :c’est le meilleur parti à prendre… Prévoir même une seule impasse, c’est prendre un risque (grave et inutile) !
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Contre le stress : respirer à fond ("avec le ventre") et calmement. Se dire que dans 3 heures (ou 3 jours ou 3 semaines) tout sera fini(ça aide à relativiser !). Trouver un point d’ancrage positif et calmant (cela demande préparation…)
Se dire qu’on en verra d’autres !
En classe ou en situation d’examen, vous avez été entraînée à réagir en face d’un texte, donc (même si vous êtes interrogée sur un texte non précisément travaillé en classe dans le cadre d’une œuvre intégrale - vous dites "hors liste") ça sera le moment de montrer ce que vous savez faire...
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- Le fond = le sens, ce que l’auteur veut raconter ou faire comprendre, le message qu’il veut faire passer ou encore l’effet produit par un texte, une phrase, un énoncé. Pour faire simple, ce qui est dit ou raconté.
- La forme = le style, les moyens utilisés pour raconter ou faire passer un message (figures de style, procédés d’écriture etc.). Ici nous nous intéressons au comment cela est-il écrit ? - Quels sont leurs rapports réciproques ?
La forme est au service du sens. On se sert de procédés d’écriture pour produire un effet sur celui qui va lire (les registres : tristesse, joie,accord, désaccord...) et ainsi "faire passer" une émotion, un message.
- Pourquoi ne faut il jamais les séparer ?
Parce que le travail de commentaire de texte consiste justement à associer les deux : à mettre en relation le style et le sens. à chercher comment les procédés d’écriture contribuent à créer un effet particulier.
Parce que si on ne parle que du sens ou de l’histoire racontée, on fait de la paraphrase (redire le texte). Et parce que si on ne parle que du style (analyse formelle), on se contente de repérer, constater des indices sans dire leur portée (effet) sur le lecteur.
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Tout dépend de ce que tu entends par "problématiser". S’il s’agit, outre de résoudre la question posée par l’examinateur, de chercher et de dire quel est l’intérêt du texte, sa particularité, ses enjeux etc, alors oui, il est préférable de toujours le faire ; et d’annoncer ses "axes de résolution de la problématique" aussi. Je recommande de le faire y compris dans le cas d’une étude linéaire.
En effet, l’étude linéaire ne doit pas mimer passivement le déroulement du texte (c’est interdit) mais doit avoir un projet de lecture. Quel que soit le type d’étude choisi, vous devez décider d’une démarche. Dans le cas de l’étude linéaire, ce plan peut prendre en compte la structure du texte, sa progression, ses différentes étapes, bien évidemment.
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Cette question ne devrait pas se poser à toi : ton professeur signera un "descriptif des lectures et activités" (ce que vous appelez encore la "liste"), dont tu dois maîtriser tous les textes et toutes les activités menées en classe !
Le ministère n’impose aucune règle. Pour ce qui concerne les lectures analytiques, en séries S et ES, on peut tourner autour 25 textes, en L autour de 30 textes, entre 15 et 20 textes pour les séries technologiques. Ne pas oublier que le descriptif est enrichi de nombreux documents abordés en lecture cursive qui nourriront l’entretien.
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Oui, en règle générale pour l’É.A.F., pendant qu’un candidat passe, un autre candidat se prépare et souvent dans la même pièce (mais cela dépend de l’organisation). Le temps de préparation étant de 30mn et le temps de passage de 20mn (10 mn gérée par le candidat, 10 mn gérées par le professeur) il y a de grandes chances qu’un ou deux candidats "planchent" pendant ton interrogation !
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Il faudrait être alors très sûr de toi ! Ne risque-t-on pas de croire ici que tu fais un anachronisme désastreux ? Si tu vaux 18, tu seras naturel,précis, souriant, léger et courtois et non oiseux : ainsi tu mettras en valeur tes compétences. L’humour ne peut être lourd ! Il n’est pas impossible que l’examinateur te paraisse d’un abord réservé (voire plutôt froid) pour marquer une certaine réserve ; personnellement j’essaie d’être encourageant, mais je ne berce pas d’illusions un "mauvais" candidat.
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Tu n’es pas censé tout savoir, mais un minimum est indispensable (ce minimum est difficile à délimiter...). De grosses erreurs (sur la biographie et l’époque de l’auteur) sont rarement pardonnées mais, lors de l’entretien, l’examinateur peut te questionner jusqu’à "la panne" (réponse qui t’échappe) : ta culture générale joue toujours à ton avantage, et on cherche souvent à en connaître les limites...
Le travail par "objet d’étude" te demande un investissement dans la culture littéraire précis : à toi avec ton professeur d’en baliser les limites...
Au lieu de "copier coller" il faut mieux comprendre et mémoriser ce qui peut t’être utile. Ton professeur te préparera à cet entretien et à ses questions-clefs.
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NON, on attend une étude linéaire avec plusieurs mouvements du texte. Si tu présentes une étude synthétique, tu perdras la moitié des points de cette partie, soit 4 points sur 12.
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Le jour de l’ÉAF tu dois te présenter impérativement avec des livres sans annotations ou autres surlignements... Si ton livre est annoté, c’est celui que tu laisseras au professeur, sur son bureau, ouvert à la bonne page : le tien, celui avec lequel tu vas aller travailler sera vierge de toute marque. Cependant, nous sommes quelques collègues à penser que des "post’it" de couleurs différentes (significatives pour toi) restent envisageables, mais il faut le négocier avec l’examinateur avant d’aller travailler à ta place : le professeur dispose d’un peu de temps pour dialoguer avec toi, avant que tu ailles travailler.
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Je pense que les examinateurs (-trices) notent surtout la qualité de ce qu’ils entendent…
Mais l’essentiel est que ce jour là, tu seras évaluée sur une épreuve de communication : il s’agira donc pour toi d’être la plus brillante possible. Que l’examinateur soit un examinateur ou une examinatrice, choisis la tenue sobre qui te correspond le mieux : il te faudra penser très fort à ton travail : tu dois briller, affirmer tout ce dont tu es sûre, montrer ton savoir, ton sens de la communication, de la passion et de la mesure, être naturelle et montrer l’intérêt que tu portes à la matière....
Un décolleté profond y a-t-il sa place ?
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C’est évidemment un long entraînement à commencer dès le début de l’année :il faut accepter de présenter des lectures analytiques devant toute la classe si ton professeur t’en donne l’occasion ; et il faut s’entraîner en duo ou en trio le plus souvent possible dans les conditions du bac. Jouer le rôle de l’examinateur est tout autant formateur. Le jour J, il est bien trop tard…
J’ai eu un élève coutumier du fait : il préfère dire combien sa vie est "compliquée", combien il est "déstabilisé" par des événements personnels (il peut même ajouter quelques larmes), cela ne laisse pas l’examinateur humainement indifférent, mais, par rapport à la tâche attendue (commentaire d’un texte), il ne peut s’attendre à avoir plus d’un 2, 3 ou 4 sur 20 !
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Ne pas confondre "examinateur" et "exterminateur" ! Le plus souvent les examinateurs et les examinatrices sont plutôt bienveillants.Mais il est vrai que l’oral est aussi une épreuve pour eux…
Il n’est pas impossible que l’examinateur te paraisse d’un abord réservé(voire plutôt froid) : c’est pour marquer une certaine distance. Cette réserve n’est pas là pour te glacer, mais pour te permettre de travailler dans un climat plus neutre : à toi d’occuper cet espace de dialogue et de liberté relative….
Personnellement j’essaie d’être encourageant, mais je ne berce pas d’illusions un candidat que je ne trouve pas au point. Je ne donne jamais la note que j’attribue (c’est une obligation de réserve), la note pouvant encore évoluer.
Quelques textes complémentaires à propos des jurys :
http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/ lettres/txtoff/jurys.html
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Le candidat propose d’abord une lecture à voix haute juste, pertinente et expressive du texte choisi par l’examinateur, après l’avoir situé brièvement dans l’œuvre ou le parcours associé. Cette partie est notée sur 2 points.
Il est officiellement dit que tu n’es pas obligé de lire au début de ton intervention, mais au cours de ton explication (après l’introduction par exemple !)